L'Unité Pastorale
est composé de 9 paroisses, 4 chapelles et une grotte de Lourdes

À propos de nous
L’Unité Pastorale Val d’Attert est bien plus qu’un ensemble de paroisses et de monuments religieux.
Nous sommes avant tout une communauté de croyants, ayant à coeur de suivre les pas du Christ et d’oeuvrer au mieux pour notre région.
Pour la prévention du suicide – La Vidéo du Pape – Novembre 2025
Novembre, le Ciel à nos Portes
Abbé Arnaud Ngouédi
Le mois de novembre s’ouvre traditionnellement sur un double rendez-vous : la Toussaint et la commémoration des défunts. Ce mois nous invite à lever les yeux vers le Ciel, à méditer sur le sens de nos vies, et à honorer ceux qui nous ont précédés. Loin d’être un mois de tristesse morose, c’est l’apogée de l’espérance chrétienne.
La Sagesse : refuser de « gaspiller » sa vie
Qu’est-ce que la sainteté, sinon le choix radical de ne pas gâcher sa vie ? Telle est la question centrale que nous posent les Écritures et la vie des saints. À l’image du roi Salomon, nous sommes appelés à chercher la Sagesse de Dieu comme la plus grande richesse. Le risque suprême n’est pas la misère matérielle, mais de vivre et de mourir en dehors du grand projet que Dieu a pour chacun. L’appel du Christ est exigeant : « Renoncer à tout ce qui lui appartient » et « porter sa croix ». Cet appel − incarné par Saint François d’Assise (saint patron de notre Unité Pastorale du Val d’Attert) −, qui a tout abandonné, trouve un écho puissant chez les nouveaux modèles de sainteté.
Les nouveaux Saints : témoins d’une sainteté concrète
Nous avons la grâce de voir la sainteté se manifester dans notre monde, hier comme aujourd’hui. D’un côté, Saint Pier Giorgio Frassati (début XXe siècle), surnommé « Entreprise Transport Frassati » pour sa charité concrète auprès des pauvres. De l’autre, Saint Carlo Acutis (notre époque), pour qui l’Eucharistie était un « chemin vers le Ciel ». Leur formule de vie, simple et radicale, est un phare pour notre époque : « Non pas moi, mais Dieu » (Carlo Acutis) ; « Vers le haut » (Pier Giorgio Frassati). Ils nous montrent que la Messe quotidienne, l’Adoration (« Devant l’Eucharistie, on devient saint ! ») et la charité discrète (la « sainteté de la porte d’à côté ») sont les moyens accessibles à tous pour faire de notre existence un chef-d’œuvre.
La mémoire des martyrs : semence d’unité
Novembre est aussi le mois où notre regard se pose sur le sort de ceux qui ont versé leur sang par fidélité. Le recensement de 1 624 chrétiens tués pour leur foi depuis l’an 2000 nous rappelle que le martyre est une réalité contemporaine. Ces «nouveaux martyrs», issus de toutes les confessions chrétiennes, sont des témoins suprêmes. Leur mémoire n’est pas un chiffre statistique, mais une semence d’espérance et un appel pressant à l’unité chrétienne − un chemin que le Pape Léon XIV lui-même embrasse en choisissant Nicée, symbole du premier Credo, pour son premier voyage international œcuménique.
L’espérance et la justice sociale
Dans la lumière de ces vies achevées en Dieu, notre tâche sur Terre se clarifie : l’espérance doit se traduire en charité active et en justice sociale. Le Pape Léon XIV nous le rappelle : la pire pauvreté est le manque de connaissance de Dieu. L’amour de Dieu est indissociable de l’amour du prochain. Aider les pauvres est avant tout une question de justice (travail, éducation, santé équitables) avant d’être une simple charité. La vraie espérance est cette ancre inébranlable qui, même face à la mort et aux difficultés, nous pousse à transformer le monde pour qu’il ressemble, dès à présent, à la Cité de Dieu. En ce mois, élevons nos bougies pour les saints, nos prières pour les défunts, et nos mains pour le service. En Dieu, notre espérance ne sera jamais confondue.
Journal Paroissial: « Le Sel de l’Attert »
Depuis quelques années, notre journal paroissial n’avait plus de nom. Nous avons pensé qu’il était important d’en trouver un. Après plusieurs réfl exions, nous avons retenu une proposition faite dans le cadre de l’enquête relative au Chantier paroissial, pour trouver le nom de notre future Unité pastorale : « Le Sel de l’Attert », allusion à la parole de Jésus dans la Bible : « Vous êtes le sel de la terre » (Mt 5, 13). Quelques explications de ce nouveau nom s’imposent. « L’Attert » C’est évident ; cela renvoie à notre commune, mais cela peut aussi renvoyer à la rivière qui la traverse… Nous savons l’importance d’une rivière ou de l’eau dans la vie des hommes. C’est pourquoi, par analogie, cette rivière nous renvoie aussi à la Parole de Dieu : « Heureux est l’homme qui […] se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira » (Psaume 1, 1-3). « Le Sel » Deux textes nous interpellent : « Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous » (Mc 9, 50) et « Que votre parole soit toujours pleine de grâce et assaisonnée de sel, afi n que vous sachiez comment il faut répondre à chacun » (Colossiens 4:6). Être sel, c’est donner autour de nous le goût de vivre, car, quand nous rendons la vie belle à ceux qui nous sont confi és, notre existence prend un sens. « Si, face à la multitude d’obstacles, nous nous demandons : “À quoi bon continuer à nous battre ?”, rappelons-nous que peu de sel suffi t à donner de la saveur. Par la prière, nous apprenons à nous regarder comme Dieu nous regarde : il voit nos dons, nos capacités. Ne pas nous aff adir, c’est nous engager corps et âme et faire confi ance aux dons de Dieu en nous. » Ce journal se veut donc un canal qui vient arroser notre vie spirituelle pour que nous puissions porter du fruit et aider chacun à être sel de la terre. C’est tout un programme ! C’est pourquoi nous avons besoin des talents de tous et toutes (telecharger le questionnaire ici).



