Unité Pastorale Val d’Attert

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L'Unité Pastorale

est composé de 9 paroisses, 4 chapelles et une grotte de Lourdes

À propos de nous

L’Unité Pastorale Val d’Attert est bien plus qu’un ensemble de paroisses et de monuments religieux.

Nous sommes avant tout une communauté de croyants, ayant à coeur de suivre les pas du Christ et d’oeuvrer au mieux pour notre région.

« Prendre soin de Jésus dans notre vie »
Abbé Arnaud Ngouédi

Marie a accompli un itinéraire spirituel au long duquel elle a avancé dans la compréhension du mystère de son Fils. Tout au long de cet itinéraire, de l’annonciation à la résurrection de Jésus, la Vierge est pèlerine d’espérance, dans le sens fort où elle devient la « fille de son Fils », son premier disciple.

Marie a mis au monde Jésus, Espérance de l’humanité : elle l’a nourri, elle l’a fait grandir, elle l’a suivi en étant la première à se laisser modeler par la Parole de Dieu. Comme l’a dit Benoît XVI − « Étant profondément pénétrée par la Parole de Dieu, elle peut devenir la mère de la Parole incarnée ». (Encyclique Deus Caritas est, 41). Cette communion particulière avec la Parole de Dieu ne lui épargne cependant pas l’effort d’un « apprentissage » exigeant.

Marie et Joseph ont éprouvé, par exemple, la douleur des parents qui égarent un enfant. Marie et Joseph ne se contentent pas de faire entrer Jésus dans une histoire de famille, de peuple, d’alliance avec le Seigneur Dieu. Ils prennent soin de lui et de sa croissance, et ils le placent dans l’atmosphère de la foi et du culte. Prendre soin de Jésus dans notre vie, c’est Lui permettre de nous accompagner, nous fortifier et nous épauler dans notre pèlerinage terrestre.

L’imbrication des questions cruciales, qui touchent actuellement à diverses dimensions de la vie, nous amène à nous interroger sur le destin du monde et sur notre compréhension de celui-ci. Un premier pas à faire est celui d’examiner avec une plus grande attention notre représentation du monde. Si nous ne le faisons pas, et si nous n’analysons pas sérieusement notre profonde résistance au changement, tant en tant que personnes qu’en tant que société, nous continuerons à faire ce que nous avons toujours fait avec d’autres crises, même très récentes. Notre façon de comprendre la « création continue » doit être réélaborée, en sachant que ce n’est pas la technologie qui nous sauvera (cf. Lettre encyclique Laudato si’, 101), mais le Christ.

Nous avons tous des peines − physiques ou morales − et la foi nous aide à ne pas céder au désespoir, à ne pas nous enfermer dans l’amertume, mais à les affronter, en nous sentant enveloppés, comme Jésus et Marie, par l’étreinte providentielle et miséricordieuse du Père. De cette manière, on promeut la vie véritable. C’est une tâche urgente qui concerne l’humanité tout entière.

 

Journal Paroissial: « Le Sel de l’Attert »
Depuis quelques années, notre journal paroissial n’avait plus de nom. Nous avons pensé qu’il était important d’en trouver un. Après plusieurs réfl exions, nous avons retenu une proposition faite dans le cadre de l’enquête relative au Chantier paroissial, pour trouver le nom de notre future Unité pastorale : « Le Sel de l’Attert », allusion à la parole de Jésus dans la Bible : « Vous êtes le sel de la terre » (Mt 5, 13). Quelques explications de ce nouveau nom s’imposent. « L’Attert » C’est évident ; cela renvoie à notre commune, mais cela peut aussi renvoyer à la rivière qui la traverse… Nous savons l’importance d’une rivière ou de l’eau dans la vie des hommes. C’est pourquoi, par analogie, cette rivière nous renvoie aussi à la Parole de Dieu : « Heureux est l’homme qui […] se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira » (Psaume 1, 1-3). « Le Sel » Deux textes nous interpellent : « Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous » (Mc 9, 50) et « Que votre parole soit toujours pleine de grâce et assaisonnée de sel, afi n que vous sachiez comment il faut répondre à chacun » (Colossiens 4:6). Être sel, c’est donner autour de nous le goût de vivre, car, quand nous rendons la vie belle à ceux qui nous sont confi és, notre existence prend un sens. « Si, face à la multitude d’obstacles, nous nous demandons : “À quoi bon continuer à nous battre ?”, rappelons-nous que peu de sel suffi t à donner de la saveur. Par la prière, nous apprenons à nous regarder comme Dieu nous regarde : il voit nos dons, nos capacités. Ne pas nous aff adir, c’est nous engager corps et âme et faire confi ance aux dons de Dieu en nous. » Ce journal se veut donc un canal qui vient arroser notre vie spirituelle pour que nous puissions porter du fruit et aider chacun à être sel de la terre. C’est tout un programme ! C’est pourquoi nous avons besoin des talents de tous et toutes (telecharger le questionnaire ici).