L'Unité Pastorale
est composé de 9 paroisses, 4 chapelles et une grotte de Lourdes

À propos de nous
L’Unité Pastorale Val d’Attert est bien plus qu’un ensemble de paroisses et de monuments religieux.
Nous sommes avant tout une communauté de croyants, ayant à coeur de suivre les pas du Christ et d’oeuvrer au mieux pour notre région.
Pour les chrétiens qui vivent des contextes de conflit – La Vidéo du Pape – Décembre 2025
La prophétie de la solidarité :
l’Évangile au cœur des luttes
Abbé Arnaud Ngouédi
La terre, le logement et le travail sont des droits sacrés pour lesquels il est juste et noble de se battre. Il ne s’agit pas d’une concession marginale, mais d’une exigence centrale de l’Évangile. L’Église se doit d’être cette « Église pauvre pour les pauvres », une Église prophétique qui « tend la main » et « prend des risques » aux côtés des exclus.
Loin de l’agitation de l’Intelligence artificielle (IA) qui monopolise l’attention, il nous faut regarder les « choses nouvelles » depuis la périphérie, en compagnie de ceux qui en sont les principales victimes. Notre cri n’est pas celui du désespoir, mais de l’idéal. Il ne se contente pas de la contestation, mais travaille à la base, avec la « beauté de l’artisanat », à bâtir des solutions contre les systèmes injustes.
Nous devons combler le vide de l’indifférence structurelle par le « grand miracle de la solidarité ». Nous pouvons faire un parallèle entre la situation des travailleurs, écrasés par une minorité de très riches, et l’injustice actuelle. Aujourd’hui, l’exclusion est le nouveau visage de l’injustice sociale. Les exclus ne sont plus simplement exploités, mais considérés comme des « déchets, des restes ». Cette « culture du rejet » doit être dénoncée.
Alors que des technologies sophistiquées comme l’IA et les réseaux sociaux se globalisent et deviennent accessibles, les besoins fondamentaux (terre, logement, nourriture) restent insatisfaits pour des millions. Nous pointons ce paradoxe déshumanisant, car la disparité sociale est la racine des maux de la société et ne sera résolue qu’en renonçant à « l’autonomie absolue des marchés et de la spéculation financière ». Il ne s’agit pas de condamner le progrès technologique en soi, mais d’en dénoncer la « mauvaise gestion » qui aggrave les inégalités.
Ce sont toujours les plus pauvres qui souffrent le plus des événements extrêmes. La fabrication de nouvelles technologies dépend de minerais (coltan, lithium) dont l’extraction est liée à la violence, au travail des enfants et à la déstabilisation politique des pays pauvres.
Face au vide éthique généré par l’effondrement des anciennes institutions sociales, l’Église doit accompagner les personnes dans leur épanouissement. Les luttes pour la terre, le logement et le travail sont légitimes et nécessaires. Elles sont les « graines d’amour » qui peuvent, comme la graine de moutarde, grandir pour bâtir un monde plus humain.
En ce temps de l’Avent, il nous est donné de réaliser un peu plus la prophétie de la Solidarité.
Journal Paroissial: « Le Sel de l’Attert »
Depuis quelques années, notre journal paroissial n’avait plus de nom. Nous avons pensé qu’il était important d’en trouver un. Après plusieurs réfl exions, nous avons retenu une proposition faite dans le cadre de l’enquête relative au Chantier paroissial, pour trouver le nom de notre future Unité pastorale : « Le Sel de l’Attert », allusion à la parole de Jésus dans la Bible : « Vous êtes le sel de la terre » (Mt 5, 13). Quelques explications de ce nouveau nom s’imposent. « L’Attert » C’est évident ; cela renvoie à notre commune, mais cela peut aussi renvoyer à la rivière qui la traverse… Nous savons l’importance d’une rivière ou de l’eau dans la vie des hommes. C’est pourquoi, par analogie, cette rivière nous renvoie aussi à la Parole de Dieu : « Heureux est l’homme qui […] se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira » (Psaume 1, 1-3). « Le Sel » Deux textes nous interpellent : « Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous » (Mc 9, 50) et « Que votre parole soit toujours pleine de grâce et assaisonnée de sel, afi n que vous sachiez comment il faut répondre à chacun » (Colossiens 4:6). Être sel, c’est donner autour de nous le goût de vivre, car, quand nous rendons la vie belle à ceux qui nous sont confi és, notre existence prend un sens. « Si, face à la multitude d’obstacles, nous nous demandons : “À quoi bon continuer à nous battre ?”, rappelons-nous que peu de sel suffi t à donner de la saveur. Par la prière, nous apprenons à nous regarder comme Dieu nous regarde : il voit nos dons, nos capacités. Ne pas nous aff adir, c’est nous engager corps et âme et faire confi ance aux dons de Dieu en nous. » Ce journal se veut donc un canal qui vient arroser notre vie spirituelle pour que nous puissions porter du fruit et aider chacun à être sel de la terre. C’est tout un programme ! C’est pourquoi nous avons besoin des talents de tous et toutes (telecharger le questionnaire ici).





