Unité Pastorale Val d’Attert

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L'Unité Pastorale

est composé de 9 paroisses, 4 chapelles et une grotte de Lourdes

À propos de nous

L’Unité Pastorale Val d’Attert est bien plus qu’un ensemble de paroisses et de monuments religieux.

Nous sommes avant tout une communauté de croyants, ayant à coeur de suivre les pas du Christ et d’oeuvrer au mieux pour notre région.

 

 

 

 

Pour la formation au discernement – La Vidéo du Pape – Juillet 2025

« Espérer, c’est relier »
Abbé Arnaud Ngouédi

Saint Irénée de Lyon disait : « Espérer, c’est relier ». Parfois, nous avons l’impression de ne pas parvenir à trouver de sens à notre vie : nous nous sentons inutiles, inadaptés et, pourtant, notre vie a de la valeur (Is 49, 1-6) : « Dieu veut donner à tous son Royaume, c’est-à-dire une vie pleine, éternelle et heureuse ».

Même dans les moments sombres de la vie, Dieu vient toujours à notre rencontre avec amour et espoir. Dès notre naissance, nous avons eu besoin des autres pour vivre, seuls nous n’y serions pas arrivés : c’est quelqu’un d’autre qui nous a sauvés, en prenant soin de nous, de notre corps comme de notre esprit. Nous vivons donc tous grâce à une relation, c’est-à-dire à un lien libre et libérateur d’humanité et de soin mutuel. Et n’oublions pas : c’est dans les familles que se construit l’avenir des peuples. La famille – disait saint Jean-Paul II – trouve son origine dans l’amour avec lequel le Créateur embrasse le monde créé (Lettre Gratissimam sane, n. 2).

Malheureusement, face à cette nécessité, une « privatisation » de la foi de plus en plus répandue empêche souvent ces frères et sœurs de connaître les richesses et les dons de l’Église, lieu de grâce, de fraternité et d’amour ! Et il est particulièrement urgent de prêter une attention particulière à ces familles qui ne se sentent pas impliquées, qui disent ne pas être intéressées, ou qui se sentent exclues des chemins communs, mais qui voudraient néanmoins faire partie d’une certaine manière d’une communauté, dans laquelle grandir et avec laquelle marcher. Ne laissons pas les situations difficiles auxquelles nous sommes confrontés nous décourager.

Au milieu de tant de changements, Jésus-Christ demeure « hier et aujourd’hui le même et il l’est pour l’éternité » (Héb 13, 8). C’est pourquoi, si nous voulons aider les familles à vivre des chemins joyeux de communion et à être des semences de foi les unes pour les autres, nous devons d’abord cultiver et renouveler notre identité de croyants, promouvoir la rencontre avec la tendresse de Dieu, qui valorise et aime l’histoire de chaque personne.

La profonde question de l’infini inscrite dans le cœur de chaque homme donne aux pères et aux mères la tâche de faire prendre conscience à leurs enfants de la Paternité de Dieu, selon ce qu’écrivait saint Augustin : « La source de la vie est auprès de toi, comme c’est dans ta lumière que nous verrons la lumière » (Confessions, XIII, 16). Dans la famille, la foi se transmet avec la vie, de génération en génération : elle est partagée comme la nourriture sur la table et les affections du cœur. Cela en fait un lieu privilégié pour rencontrer Jésus, qui nous aime et veut notre bien, toujours.

Traditionnellement, l’Église consacre tout le mois de juin au Sacré-Cœur de Jésus, invitant les croyants à adopter le regard du Christ sur l’humanité et à agir avec les sentiments de son Cœur, notamment afin de soulager les souffrances des plus fragiles. Le Cœur du Christ symbolise son centre personnel, d’où jaillit son amour à l’égard de l’humanité : il s’agit du mystère du cœur de Dieu qui s’émeut et répand son amour sur les femmes et les hommes du monde, de tous les temps. Le Pape nous a invités à prier « pour que chacun d’entre nous trouve la consolation dans une relation personnelle avec Jésus et apprenne de son Cœur la compassion à l’égard du monde ».

Je propose donc de terminer par la prière composée par le pape Léon XIV à cette occasion :

« Seigneur, c’est à ton Cœur tendre que je viens aujourd’hui, à toi qui as des paroles qui enflamment mon cœur, à toi qui déverses ta compassion sur les petits et les pauvres, sur ceux qui souffrent et sur toutes les misères humaines. Je désire te connaître davantage, te contempler dans l’Évangile, être avec toi et apprendre de toi et de la charité avec laquelle tu te laisses toucher par toutes les formes de pauvreté. Tu nous as montré l’amour du Père en nous aimant sans mesure avec ton Cœur divin et humain. Accorde à tous tes enfants la grâce de te rencontrer. Change, façonne et transforme nos projets, afin que nous ne cherchions que toi dans chaque circonstance : dans la prière, dans le travail, dans les rencontres et dans notre routine quotidienne. De cette rencontre, envoie-nous en mission, une mission de compassion pour le monde dans lequel Tu es la source d’où jaillit toute consolation. Amen.»

Journal Paroissial: « Le Sel de l’Attert »
Depuis quelques années, notre journal paroissial n’avait plus de nom. Nous avons pensé qu’il était important d’en trouver un. Après plusieurs réfl exions, nous avons retenu une proposition faite dans le cadre de l’enquête relative au Chantier paroissial, pour trouver le nom de notre future Unité pastorale : « Le Sel de l’Attert », allusion à la parole de Jésus dans la Bible : « Vous êtes le sel de la terre » (Mt 5, 13). Quelques explications de ce nouveau nom s’imposent. « L’Attert » C’est évident ; cela renvoie à notre commune, mais cela peut aussi renvoyer à la rivière qui la traverse… Nous savons l’importance d’une rivière ou de l’eau dans la vie des hommes. C’est pourquoi, par analogie, cette rivière nous renvoie aussi à la Parole de Dieu : « Heureux est l’homme qui […] se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira » (Psaume 1, 1-3). « Le Sel » Deux textes nous interpellent : « Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous » (Mc 9, 50) et « Que votre parole soit toujours pleine de grâce et assaisonnée de sel, afi n que vous sachiez comment il faut répondre à chacun » (Colossiens 4:6). Être sel, c’est donner autour de nous le goût de vivre, car, quand nous rendons la vie belle à ceux qui nous sont confi és, notre existence prend un sens. « Si, face à la multitude d’obstacles, nous nous demandons : “À quoi bon continuer à nous battre ?”, rappelons-nous que peu de sel suffi t à donner de la saveur. Par la prière, nous apprenons à nous regarder comme Dieu nous regarde : il voit nos dons, nos capacités. Ne pas nous aff adir, c’est nous engager corps et âme et faire confi ance aux dons de Dieu en nous. » Ce journal se veut donc un canal qui vient arroser notre vie spirituelle pour que nous puissions porter du fruit et aider chacun à être sel de la terre. C’est tout un programme ! C’est pourquoi nous avons besoin des talents de tous et toutes (telecharger le questionnaire ici).